jeudi 12 août 2010

NUAGES PESANTS QUELQUE PART EN CHINE


Nuages pesants et aventures légères

Mille gens se sont dispersés le temps d'une saison morte

Mille feux se sont éteints sous le ciel noirâtre d'un printemps en larmes

Grosse attente renouvelée au bord d'un bar soleil obscur

Gentillesse agréable et petits moments charmants mille fois partagés !


Au même instant mille enfants se sont bousculés au portillon d'Oedipe

Comme un souvenir de milliers de mères et de pères qui se seraient enlacés aux alentours d'une jouissante amertume

À ce moment là, des cris d'alarme se sont négociés par millions, le prix d'une mécanique infernale

Comme une atteinte à la vie qui se serait reproduite au borde d'un fleuve roussi


Une terre écumante et des feuilles tourbillonnantes jouaient avec les ailes du souvenir

Souvenir d'une beauté caressée sur un chemin doucereux semé d'espoir

Une mer se craquelait et les vagues déplaçaient de leur vent une odeur de liberté traversant une tête en coup de froudre

Comme un tourbillon qui s'évapore à l'appel du monde une image se reconstruisait

Image symbole d'une place au bout du chemin d'une histoire présent

Une image qui s'appelait "Tiananmen" !

Matishamala

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire