vendredi 26 novembre 2010

LE CALICE !

Une mer de douleurs, de supplices, de tortures et de tourments; un océan d'afflictions, de désespoirs, d'épreuves et de désolation débordent d'un calice qui, aujourd'hui, enferme toutes les souffrances des enfants du monde, des plus démunis aux plus désespérés.

Cet océan, comme ce calice, contient le sacrifice de ces enfants oubliés, abandonnés, bafoués, sur notre terre qui, chaque mois, compte ses morts de la misère par millions; ces enfants sacrifiés, exposés sur l'autel du malheur du monde.

Ils dégagent cette savoureuse odeur des "Enfants Fleurs" qui ont poussé sauvagement sur les rives polluées de l'ignorance, de l'hypocrisie et de l'égoïsme des hommes, davantage préoccupés par le pouvoir et l'argent.

Une nuit froide glace l'esprit du poète inconnu qui s'agenouille dans la nuit; elle l'invite au recueillement et l'interpelle sur le sens de la naissance, l'essence de la genèse, jusqu'au petit matin.
Et soudainement, des pensées d'Henri Gremion, couchées sur papier, inspirent le poète inconnu.

Début Henri Gremion "Les enfants, ces chers humanistes, ces réthoriciens, ces petits qui demeurent tels à ce moment, trop court dans la vie lorsqu'ils raisonnent comme eux-mêmes, des enfants; lorsqu'ils parlent sans souci d'être autre chose que ce qu'ils sont !

Larmes de joie, larmes de douleurs dans les manifestations de niaiseries sentimentales des pères et des mères qui découvrent dans les élucubrations de leurs enfants un spectacle qui peut au besoin leur fournir une distraction". Fin Henri Gremion

Les aimer pour jouer, les aimer pour grandir avec Eux ! Car au fond de nous-mêmes, nous savons bien qu'il nous reste une part d'eux-mêmes !

Mais alors, comment se fait-il que les enfants, par milliers, meurent chaque jour sur notre planète "terre" !
Matishamala








Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire