CHÈRES AMIES, CHERS AMIS D'ÉCOLES DE LA TERRE
DEAR FRIENDS OF ECOLES DE LA TERRE
HAPPY CHRISTMAS * JOYEUX NOËL
vendredi 23 décembre 2011
samedi 3 septembre 2011
IMAGES ET RÉALITÉS DANS "PASSÉ PRÉSENT FUTUR" AVEC DES ENFANTS
En Syrie, des enfants et des parents crient de leurs cœurs blessés la tempête des vivants,
En Lybie, des appels de Terre se sont enfoncés dans la nuit des affrontements,
En Anarchie la liberté ressurgit de l'infamie des êtres comme un engrais de cendres retombées après la guerre,
Le bal des humains s'enferme dans une musique d'enfer après que le partage des Nations se soit affilié aux serpents des frontières.
Mille tonnerres s'échangent des étincelles de mort, mille enfants vagabondent près des poubelles et la guerre bondit sur le dessein des hommes.
La hache et le pinceau exécutent une danse déchirante sur un fond de toile grise et les places de dictature se recouvrent d'un tapis de feuilles mortes rouge foncées.
L'espérance à peine réveillée s'envole à coups de brise printanière pour attendre un automne qui offrira peut-être ses couleurs à la bonne intelligence des hommes.
Images vécues autour de nous, images rendues par des milliers d'humains, loin de nous, pour vivre une pieuse liberté, comme un instant nourri par les hommes.
Une liberté coule, légère, transparente, et se mélange à la véreuse opacité de moments pourris, fermentés par la guerre des hommes, notre guerre.
Une liberté prend sa source dans la terre, la racine des enfants, cette Vie qui hait la guerre.
Il est si bon que Celles et Ceux qui ont cette Liberté, à commencer par moi-même, la plantent comme une graine, plus précieuse qu'un grain d'or, plus riche que la félicité.
C'est ce que vous faites déjà, c'est ce que vous ferez !
Quel bonheur ! Beaucoup de Joie à Vous !
Martial pour ECOLES DE LA TERRE
NB : Photos - les 8 premières, tirées de www.studentsoftheworld.info/sites/divers/1318.php - les 4 dernières, tirées de www.photo-mege.com/enfants.html

En Lybie, des appels de Terre se sont enfoncés dans la nuit des affrontements,

En Anarchie la liberté ressurgit de l'infamie des êtres comme un engrais de cendres retombées après la guerre,

Le bal des humains s'enferme dans une musique d'enfer après que le partage des Nations se soit affilié aux serpents des frontières.

Mille tonnerres s'échangent des étincelles de mort, mille enfants vagabondent près des poubelles et la guerre bondit sur le dessein des hommes.

La hache et le pinceau exécutent une danse déchirante sur un fond de toile grise et les places de dictature se recouvrent d'un tapis de feuilles mortes rouge foncées.

L'espérance à peine réveillée s'envole à coups de brise printanière pour attendre un automne qui offrira peut-être ses couleurs à la bonne intelligence des hommes.

Images vécues autour de nous, images rendues par des milliers d'humains, loin de nous, pour vivre une pieuse liberté, comme un instant nourri par les hommes.

Une liberté coule, légère, transparente, et se mélange à la véreuse opacité de moments pourris, fermentés par la guerre des hommes, notre guerre.

Une liberté prend sa source dans la terre, la racine des enfants, cette Vie qui hait la guerre.

Il est si bon que Celles et Ceux qui ont cette Liberté, à commencer par moi-même, la plantent comme une graine, plus précieuse qu'un grain d'or, plus riche que la félicité.

C'est ce que vous faites déjà, c'est ce que vous ferez !

Quel bonheur ! Beaucoup de Joie à Vous !
Martial pour ECOLES DE LA TERRE
NB : Photos - les 8 premières, tirées de www.studentsoftheworld.info/sites/divers/1318.php - les 4 dernières, tirées de www.photo-mege.com/enfants.html
lundi 17 janvier 2011
BLESSURE
Les blessures sont un coup de coeur nouveau à la rencontre de la poésie !
Elles me reviennent souvent à fleur de sang pour caresser l'espérance des âmes !
Je les ressens comme des soeurs tapies dans le caisson ombragé sous l'arbre de l'évangile interdit, à l'affût d'un retour de lumière !
Le ciel du souvenir, espace de futur, marie le temps de la Terre à la genèse et à l'apocalypse !
La naissance et la mort se ressourcent dans le dernier fils issu d'une étrangeté multi-millénaire !
À suivre ou non dans le concert des pensées interdites !
Matishamala
jeudi 9 décembre 2010
PROMESSE
Dans mes yeux la courbe d'un enfant qui danse
Trésor de lumière
Celle qui va jusqu'à l'horizon
Dans mes yeux l'image d'un moment qui passe
Fluide de tendresse
Celle qui traverse les saisons
Dans mes yeux le signe d'un sourire émouvant
Sens de caresse
Celle qui procure un frisson
Des mots qui chantent et qui appellent
Beauté du temps et plaisir d'une moisson
Jusqu'à ces souffles qui ventent
Ces enfants qui grimpent à l'amour
En pas de princes et de princesses
jusqu'à la frontière de mère naissante
Cette envie de vivre
Qui les emmène à leurs seins
Et les embrasse alentours !
Mère Enfant
Un jour
Amour toujours
Matishamala
À BELTALA
mercredi 8 décembre 2010
PENSER !
Je pense
... que je partage avec moi-même quelques réflexions sur l'inégalable découpe d'une montagne, noire dans la nuit, une montagne sculptée dans un ciel, à la lointaine lumière !
Je pense
... que je savoure la paix du silence, le silence d'une obscurité sauvage; et dans cette obscurité sauvage, à quoi pourrais-je penser encore ?
Je pense
... que je me retrouve quelque part sur un bout de terre, avec ma mémoire, ma conscience du présent, seul avec moi-même !
Je pense
... que ce qui éclaire ma vie, maintenant, n'est rien d'autre que je ne puisse dire, ni tenir; parce que je ressens, en cet instant, l'essence de l'univers au plus profond de moi- même !
Je pense
... que mon propre silence est une parole vivante qui vient me caresser l'âme, et me rappeler l'impermanence des êtres et des choses !
Je pense
... que je deviens, en ce temps de tranquillité, l'écho de mes consciences qui appellent dans la profondeur des sons et des parfums, ces mémoires qui ne s'entendent, ni se sentent, en dehors de moi-même !
Je pense
... que le miroir de ma vie n'a besoin, dans la nuit, ni de lumière, ni d'images, car il représente le trait d'union silencieux entre mon être en vie et la conscience de mes gestes !
Je pense
... qu'une fleur de Lotus pourrait être ma source, ma clé, mon énergie qui, à cet instant précis, deviendrait source de vie, sans qu'il y ait lieu, pour l'heure, d'en dire davante !
Je pense
... que moi-même n'est pas moi-même, mais un peu de nous-mêmes !
Avec tout mon amour, à ceux qui liront ces lignes; puisque je pense que l'amour par moi-même n'a de sens, sans Celui de nous-mêmes !
Matishamala
samedi 27 novembre 2010
DES CRIS DANS LE BIDONVILLE

A minuit déjà le jour recommence et dans la nuit humide, des rêves fermentent et transgressent l’espoir de la misère aveugle des enfants. Des torrents d’images invisibles, y compris pour celles et ceux qui les côtoient dans le bidonville, dévalent leur précipice de vie et dessinent les falaises du temps qui s’échappent entre leurs mains innocentes.
Les eaux crépitent sous l’écume du canal puant en ce matin tiède. Jour et nuit, en un seul tour de terre, vie et mort dans une escapade fiévreuse à la rencontre de quelques passants. Des millions de regards se sont livrés sur l’autel d’enfants comme eux. Au bonheur et à l’amertume de drôles de sensations, le monde poursuit sa route du travail et des vacances, dans sa tranquille indifférence, dans sa confiante apathie que le sort de millions de jeunes êtres meurtris, cabossés, écrasés par la vie au sortir du couffin ne sauraient déranger.
Pourquoi donc la terre nantie baisse-t-elle les yeux devant la muraille recouverte de tous ces papiers-peints couleurs de sang ? Tous ces enfants là, cacheraient-ils les souffrances de leur propre cœur douloureux, drapés de leurs sourires légendaires ? Tous ces enfants là, seraient-ils l’expression d’un miroir oublié, un miroir accroché au mur de la souffrance humaine, un miroir qui trahirait les formes sombres de leur propre visage d’enfant, le visage-miroir de leur misère, de leur propre cœur, le visage-miroir de la douleur, de leur propre corps altéré par le temps de millions et de millions de vies ?
Les lampes allumées en plein jour effacent l’imprévisible espoir du silence quotidien de ces enfants martyrisés. Ils n’entendent ni la jeunesse du vent qui frappe à leurs volets fermés, ni ne voient les lames cruelles de la mousson infecter le plan d’eau chahuté de leur bidonville.
Aujourd’hui, ils chantent les bonjours hypocrites de rencontres futiles. Des femmes et des hommes en queue-de-pie humanitaire, comme un habit de circonstance que l’on jetterait aussi vite qu’on se serait vêtu pour une funeste circonstance, sont venus jeter leurs yeux voyeurs sur leur pauvreté. Ces gens là, ils leur ont parlé de la confiance en la vie, sans même ravaler leur morale de nantis ; puis ils sont partis, la mine héroïque, jouissant des grandeurs de leur cœur offert sur un autel de charité, l’espace d’une visite courtoise, juste le temps d’abandonner aux enfants quelques roupies et quelques bonbons. Dans les profondeurs de l’éveil éteint de ces grands voyageurs du bonheur illusoire, la solitude des enfants aux larges sourires se relève ainsi, presque chaque jour, pour nous rappeler les terribles loisirs de ces rencontres inutiles.
De fragiles épaules s’enfoncent dans le gris de leur rue et leur tiroir à mémoire se referme dans l’amour des rêves qu’ils cultivent tous les jours. Ce piège obscur des espoirs les plus futiles reproduit les contours d’un tombeau éloigné de ses cendres.
Mais ces enfants là ne veulent pas mourir, ils veulent seulement quitter leur rue lépreuse ; ils ne souhaitent plus travailler dans l’usine à poussière qui assure un pain gris quotidien, pour eux-mêmes, pour leurs parents, pour leurs soeurs, pour leurs frères encore si petits, bien trop tendres et trop fragiles pour intéresser l’avidité d’un commerçant rapace ou d’un entrepreneur vorace !
Les yeux de ces enfants là sont clairs de lumière et leurs mains ont des allures magiques. Ils tourbillonnent dans la poussière et rendent leur rue toujours vivante. Leurs lèvres emplies de leur sourire ne se livrent pas aux silences des dangers qui les guettent au fond de leur vie de misère.
Avant de les croiser dans le bidonville je cachais en moi d’indicibles trésors. Aux premiers éclats de leurs rires j’ai senti comme un fil qui nous unissait. C’est peut-être le symbole d’une parenté qui lie chacun de nous à l’humanité. Si le sens de cet empressement prend racine dans l’amour des enfants, alors je suis partant pour traverser des océans, au mépris des frontières et de toutes les barrières qui viendraient à nier cette parenté.
Matishamala
Photo Ecoles de la Terre : Rana Chakraborty
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