vendredi 26 novembre 2010

L'APPEL ENFOUI


À ceux qui tiennent le manche de la richesse, à ceux qui détiennent un certain pouvoir, à ceux qui veulent faire plier le faible, à commencer par un enfant ... !
À ceux qui glissent dans l'oreille des autres des soupçons de haine par de petits mensonges qui auraient un air de vérité, à ceux qui abusent du droit, comme de la richesse, pour empêcher un enfant à apprendre à lire, à écrire ... !

À ceux qui sauraient offrir sans recevoir. À ceux qui refusent de donner, aveuglés par le doute, par peur que leur argent n'atteigne le but, à eux avoué. À ceux qui accordent pour le paraître, un don sensé couvrir les mérites de ceux qui concèdent. À ceux qui ne sauraient, dans leur idée d'amour, faire une place au soutien des malheureux. À ceux qui reprochent à des enfants le seul fait d'être pauvres, déshérité, démunis, malades, handicapés ... !

À ceux-là tous, à commencer par moi-même, je dis qu'il nous faut jeter du feu dans le paradis, qu'il nous faut verser de l'eau dans l'enfer ! Afin que ni ce paradis, ni cet enfer ne demeurent sur la terre; mais qu'apparaisse seule la lumière, douce au regard, douce à la peau, douce à la pensée, douce à la conscience !

Cette lumière trouve sa source dans le coeur d'un Enfant, ce mantin du monde, ce souffle vivant, cette promesse, ce devenir, cette part d'aube de l'humanité.

Je souhaite déclamer cette pensée comme une litanie, mille fois répétée, afin que le peuple des hommes reconnaisse dans l'enfance déshéritée, bafouée, meurtrie, l'essence de la bienveillance et de la compassion.

Pour le seul bonheur de la communauté des humains, j'aspire humblement à ce que la terre entière fasse sienne cette invocation aux droits les plus fondamentaux, les plus élémentaires de tous les enfants du monde, à commencer par les plus pauvres, les plus malheureux.

Matishamala


Photo Ecoles de la Terre : Martial Salamolard

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